A Gitega (centre), le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Joseph Butore, s’est joint à la population de la province dans la célébration de la fête internationale du travail et des travailleurs.
Les cérémonies qui se sont déroulées au stade Ingoma de Gitega ont vu la participation massive des gens issus de toutes les couches socioprofessionnelles des communes de cette province. Elles ont débuté par le hissement des couleurs nationales et d’une prière dirigée successivement par le représentant de l’église catholique, celui des églises protestantes et celui de l’islam.
Un long défilé, ayant duré 1 h 30 min, a pris la relève et à la tête de file se trouvait le personnel de la deuxième vice-présidence de la République. Les corps défilants portaient des signes distinctifs de l’emploi qu’ils exercent, tels que des uniformes, des pancartes, des banderoles ou des produits de leurs labeurs.
Des numéros variés ont agrémenté la fête. L’allocution de circonstance a été le message à la nation que le chef d’Etat avait livré la veille. Ce message a été lu in extenso par le deuxième vice-président de la République. Il était centré sur les grandes réalisations du gouvernement en matière d’allègement des conditions de travail aux employés de l’Etat, la création de l’emploi pour diminuer le chômage, l’expression des sentiments de remerciement aux personnes qui ont accompli des œuvres louables, tant sur l’échiquier national que sur l’échiquier international.
Il contenait également des recommandations adressées aussi bien aux employeurs qu’aux employés, comme l’usage d’un dialogue social en milieu de travail et le regroupement en associations pour fructifier davantage le travail ainsi que l’interpellation des opérateurs économiques à investir dans le secteur de l’agri-élevage. Le respect de la chose publique a été également recommandé, de même que le respect du règlement du travail, l’assiduité au travail, la ponctualité et la régularité au travail. Ce message était aussi articulé sur l’interpellation de tout un chacun à la participation au vote référendaire de la Constitution, prévu le 17 mai 2018.
Auparavant, le représentant provincial de la COSYBU (Confédération des syndicats du Burundi), M. Rubin Hezumuryano avait plaidé pour l’octroi des moyens suffisants à la Commission nationale de dialogue social, afin de s’acquitter convenablement de son travail. Il avait également émis le souhait d’une transparence dans le recrutement du personnel, l’instauration des lois protégeant le personnel domestique, l’organisation des états généraux des télécommunications pour circonscrire les éléments ayant conduit l’ONATEL à la faillite et les solutions pour y remédier.
Quant au gouverneur de province, M. Venant Manirambona, dans son mot d’accueil, il avait exprimé ses sentiments de satisfaction envers les agri-éleveurs modèles, arguant qu’ils contribuent substantiellement au développement de la province.