Placée sous le thème « Twijukire ubuhinga bwa none mu rudandaza urwo ari rwo rwose, turihe neza amakori n’amatagisi bijanye, dushike ku Burundi bwifashe 2040 buteye imbere 2060 », la Journée du Contribuable a été célébrée le 5 décembre 2025 à Gitega le 5 décembre 2025 ,par l’Office Burundais des Recettes (OBR), réunissant les hautes autorités de l’État sous l’égide du Premier ministre, ainsi que des responsables administratifs et des acteurs économiques.
Le Commissaire général de l’OBR, Emmanuel Mbonihankuye, a rappelé que la Journée du Contribuable, instituée en 2016, vise à renforcer durablement le civisme fiscal. Les recettes collectées entre juillet 2024 et juin 2025 ont atteint 2 432,6 milliards de francs burundais, dépassant l’objectif de 2 412 milliards. Pour les cinq premiers mois de l’exercice 2025-2026, les ressources mobilisées s’élèvent à 1 192,7 milliards, contre une projection de 1 177 milliards.
L’OBR encourage l’utilisation des outils numériques, tels que la télédéclaration et le télépaiement, afin de simplifier les démarches fiscales et de renforcer la transparence. Le Commissaire général a toutefois relevé une appropriation encore limitée de ces dispositifs, malgré la diffusion croissante des smartphones et de l’accès à Internet.
Défendant la voix des contribuables, Déo Sibomana, vice-président de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi, a plaidé pour l’implantation d’unités industrielles dans toutes les communes afin d’élargir l’assiette fiscale et d’encourager le développement économique local. Il a également recommandé le renforcement des capacités des collecteurs d’impôts pour accroître leur efficacité.
Le ministre des Finances, Alain Ndikumana, a souligné le rôle des solutions technologiques dans la sécurisation des recettes publiques et la lutte contre le commerce informel. Selon lui, la facturation électronique constitue un levier stratégique pour atteindre les objectifs nationaux fixés pour 2040 et 2060.
Le Premier ministre, Nestor Ntahontuye, a appelé à une vigilance civique renforcée et au respect des procédures fiscales. Il a insisté sur l’importance d’exiger un reçu fiscal électronique pour chaque transaction et a annoncé que tout produit acheté sans facture pourrait être confisqué, avec restitution conditionnée au paiement d’une amende équivalente à 20 % du prix d’achat.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Sous le thème « Unissons-nous pour mettre fin aux violences numériques faites aux femmes et aux filles », la Première Dame du Burundi a lancé, ce jeudi 4 décembre 2025 au stade Ingoma de Gitega, la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, des Droits de la Personne humaine et du Genre, ainsi que d’autres dignitaires.
France Bégin, représentante de l’UNICEF BURUNDI et des organisations de l’ONU FRANCE, a félicité le gouvernement pour ses efforts dans la prévention et la lutte contre ces violences, citant l’application continue de la loi, les campagnes de sensibilisation, les initiatives multisectorielles de protection et l’engagement dans des instruments régionaux et internationaux tels que la Déclaration de Kampala, la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention africaine sur les droits des femmes.
Dans son allocution, la Première Dame a fermement condamné l’usage abusif des outils numériques pour insulter, diffamer ou humilier, rappelant que ces comportements sont particulièrement nuisibles pour les enfants. Elle a insisté sur la nécessité de sanctionner les auteurs conformément à la loi, tout en promouvant un usage responsable du numérique au service du développement familial et communautaire.
Elle a souligné que les violences basées sur le genre détruisent les familles, compromettent l’éducation des enfants et font perdre l’espoir. « Violenter une femme, c’est faire reculer toute la famille », a-t-elle rappelé, appelant à protéger les enfants et à préserver l’harmonie familiale.
La Première Dame a encouragé parents, enseignants, journalistes et défenseurs des droits humains à multiplier les actions de sensibilisation pour un numérique sain et constructif. Elle a également salué la création de centres de prise en charge holistique, offrant un soutien concret aux survivantes, illustrant ainsi la volonté politique du pays de garantir dignité, sécurité et égalité aux femmes et aux filles.
Enfin, elle a remis, en présence du ministre chargé du Genre, des certificats d’honneur et des primes d’encouragement aux acteurs ayant contribué de manière significative à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Le Ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique, en partenariat avec l’École Nationale d’Administration (ENA) et avec l’appui financier du PNUD, a organisé à Gitega, du 2 au 5 décembre 2025, un atelier de renforcement des capacités destiné aux cadres provinciaux et communaux.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du portefeuille « Appui à l’efficacité des institutions » et vise à rehausser les compétences techniques et managériales des responsables locaux afin de rendre l’administration plus performante, plus responsable et davantage proche des citoyens.
S’exprimant lors de l’ouverture des travaux, M. Deo Ruberintwari, Directeur général en charge de la décentralisation et du développement local au sein du ministère, a souligné que cette formation intervient dans un contexte de profondes réformes administratives. Selon lui, le Gouvernement entend consolider la viabilité des communes, accélérer la décentralisation et renforcer la déconcentration au niveau provincial, tout en améliorant durablement la qualité des services de proximité, tant dans les zones que sur les collines, notamment en matière de planification.
« Il existe un besoin pressant de consolider les capacités des cadres administratifs et d’intensifier les échanges autour des responsabilités qui leur incombent », a-t-il déclaré.
En toile de fond, cet atelier ambitionne de raffermir la gouvernance locale en outillant les responsables provinciaux et communaux pour une meilleure maîtrise du cadre légal et une réponse plus efficace aux attentes de la population.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
Mardi le 2 décembre 2025, le Gouverneur de Gitega, Liboire Bigrimana, a réuni administrateurs communaux et responsables éducatifs pour renforcer la gouvernance locale et rapprocher l’administration des citoyens.
Il a insisté sur la bonne gouvernance, la clarté des rôles de chaque responsable et le bien-être des habitants. En matière éducative, le port obligatoire de l’uniforme scolaire et de chaussures fermées, applicable dès janvier 2026, a été rappelé, avec un appel aux parents et enseignants pour sa mise en œuvre progressive.
Le Gouverneur a également souligné la gestion rigoureuse des fonds publics, la transparence financière, l’hygiène et la propreté des espaces publics, l’usage correct des machines de facturation de l’OBR et la lutte contre la fraude. Il a enfin exhorté à la nomination rapide de responsables intérimaires clés et à la mise en place de projets macro-communaux pour compléter les initiatives collinaires.
Signalons que cette réunion témoigne de l’engagement de la province de Gitega à promouvoir un développement harmonieux, une administration efficace et un encadrement éducatif optimal.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
L’ONG ODAG Caritas Gitega a lancé, ce samedi 29 novembre 2025, l’année jubilaire marquant cinquante années d’engagement au service des communautés (1976–2026). Placée sous le thème « 50 ans au service d’un développement humain intégral », la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de Mgr Bonaventure Nahimana, archevêque de Gitega et représentant légal de l’organisation.
La journée a débuté à l’église de la Vierge Marie, Reine de la Nouvelle Paroisse, par une messe d’action de grâce présidée par Mgr Nahimana.Autour de lui s’étaient réunis une délégation mandatée par le Chef de l’État, des parlementaires, le gouverneur de Gitega ainsi que de nombreux fidèles.
Dans son homélie, l’Archevêque a appelé les chrétiens, les partenaires et les autorités à renforcer leur appui à ODAG–Caritas, une organisation qui, depuis 50 ans, se distingue par son assistance aux populations vulnérables et son intervention rapide lors des situations d’urgence.
À l’issue de la célébration eucharistique, les invités ont visité le chantier du nouvel immeuble administratif de cinq étages, future maison-mère de l’organisation.
Selon la direction de l’ONG, cette infrastructure moderne permettra de professionnaliser davantage les interventions et d’accroître la capacité opérationnelle de l’institution, aussi bien dans la province de Gitega qu’au niveau national.
Le gouverneur de Gitega, Liboire Bigirimana, a salué le rôle majeur de l’ONG dans l’amélioration du bien-être des populations et a assuré que les autorités provinciales continueront d’accompagner ses initiatives.
Jacqueline Niyuhire, cheffe adjointe du Bureau d’études stratégiques à la Présidence et représentante du Chef de l’État, a salué les efforts de l’ONG dans la lutte contre la pauvreté, notamment à travers les coopératives, l’agriculture moderne et la solidarité communautaire.
Elle a également insisté sur l’importance d’un alignement des projets sur la Vision nationale de développement, tout en transmettant le message d’appui du Chef de l’État concernant la construction du nouveau siège.
Mme Niyuhire a enfin souligné la nécessité d’une collaboration renforcée entre l’ONG, les autorités locales et les paroisses, notamment dans la lutte contre l’alcoolisme et la toxicomanie.
Dans son allocution, Mgr Nahimana a rappelé que la mission de l’Église englobe à la fois l’accompagnement spirituel et le soutien social. Il a expliqué que l’ODAG intervient dans deux domaines complémentaires : la justice sociale, l’éducation, la défense des droits humains, la protection de l’environnement et l’agriculture durable. Elle est aussi active dans les actions caritatives telles que l’aide aux personnes démunies, la distribution de semences, d’engrais et d’autres formes de soutien social.
L’Archevêque a conclu en exprimant sa gratitude envers le Gouvernement du Burundi pour son appui constant et a encouragé l’organisation à poursuivre avec détermination sa mission au service des populations.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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