Le « Projet d’Appui aux filets sociaux productifs et emplois – Cash for Jobs – Merankabandi II », a organisé une réunion ce mardi à Gitega à l’intention des acteurs locaux, partenaires techniques et autorités administratives pour partager les résultats obtenus et aborder les défis rencontrés dans le cadre de ce projet ambitieux.
Gérard Nibigira, chef de cabinet du gouverneur de Gitega, a salué le progrès significatif réalisé grâce au projet Merankabandi II. "Nous sommes reconnaissants surtout envers l'organisation ODAG_CARITAS_Gitega pour son engagement indéfectible en faveur de son enseignement d'accompagnement ". Grâce à ce projet, de nombreuses familles réussissent à accroître leur productivité, à bâtir des maisons et à se lancer dans des activités commerciales, transformant ainsi leur quotidien", a-t-il déclaré. Ce soutien a transformé le quotidien de nombreux Burundais qui, dans un contexte de précarité, trouvent un nouvel espoir pour un avenir prometteur.
Michel Nyabenda, coordonnateur du projet, a présenté un bilan détaillé, incluant la sélection des 1 250 000 ménages bénéficiaires à l'échelle nationale, recevant une aide financière de 72 000 Fbu tous les deux mois pendant deux ans.
Il a insisté sur l'importance de la participation active des bénéficiaires pour la réussite de ce projet, soulignant le rôle essentiel de l'éducation et de l'accompagnement qualifié pour un développement durable.Cette assistance financière a permis aux ménages de couvrir des besoins essentiels, mais aussi d’investir dans des projets générateurs de revenus.
Des avancées prometteuses au service de l’inclusion !
Diane Irakoze, chargée de mise en œuvre de l’ODAG Caritas Gitega, est revenue en détail sur les réalisations dans les mesures d’inclusion productive, qui visent à soutenir les familles vulnérables dans leur autonomie économique. Tout cela prouve un pas de plus vers une protection sociale durable et une inclusion active des populations les plus fragiles.
Les témoignages des bénéficiaires, comme celui de Bukeyeneza Pascaline, une jeune orpheline de Muzima, ont illustré l'impact positif du projet sur la vie des familles. "Grâce à ce programme, j'ai pu acquérir une petite parcelle et des chèvres. Je suis désormais en mesure de subvenir aux besoins de mes petits frères», a-t-elle partagé.
D'autres bénéficiaires ont également souligné l'importance des enseignements d’accompagnement reçus, affirmant qu'ils ne se considèrent plus comme des assistés, mais comme des acteurs actifs de leur propre développement. Ce changement s'inscrit dans une logique d'autonomisation, essentielle pour une inclusion durable.
Des défis pour assurer la pérennité des acquis
Cependant, malgré ces succès indéniables, des préoccupations subsistent concernant la pérennité des acquis du projet. Les intervenants lors de la réunion ont souligné qu'un suivi et un soutien à long terme sont nécessaires pour garantir que les changements initiés ne s’éteignent pas.
Les progrès réalisés jusqu’ ‘ a maintenant sont prometteurs et ouvrent la voie à un avenir meilleur pour les Burundais les plus vulnérables. Grâce à l'engagement du gouvernement et à la coopération des organisations telles qu'ODAG_CARITAS, de nombreux ménages ont pu améliorer leurs conditions de vie.
Il est essentiel de garantir que les efforts déployés ne s’éteignent pas pour ce projet, qui se termine en février 2026. Un engagement continu pour consolider les acquis est nécessaire. Ensemble, nous pouvons espérer un meilleur avenir pour le Burundi, où chacun pourra participer activement à son propre développement et se projeter vers des horizons plus radieux.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné