Il a commencé comme vendeur des chaussures qu'il s'approvisionnait chez les commerçants pour pouvoir étudier et satisfaire ses besoins, mais aujourd'hui, il vend les chaussures et des sandales, qu'il a fabriqué . Il s'agit de NSHIMIRIMANA Placide, un jeune entrepreneur de la commune de Giheta sur la colline Bihororo.
Il nous raconte son parcours : « Après avoir terminé mes études , j’ai cherché un endroit pour m’initier en cordonnerie, car je rêvais de vendre ce que j’ai fabriqué moi-même. Après avoir trouvé, « J’ai fait une formation de 2 ans. J'ai travaillé pour les autres pour acquérir l'expérience, ensuite, j'ai décidé de faire ma propre entreprise ».
Il a également indiqué qu’il a rencontré des problèmes pour démarrer son entreprise : « Quand j’ai commencé à faire mon travail, je ne me sentais pas à l’aise parce que je n'avais pas d'endroit où travailler et je n'avais pas les bons équipements. Je fournissais beaucoup d'énergie et parcourais de longs trajets pour prêter les outils, ce qui rendait difficile mon travail.
« J’ai puisé dans mes maigres économies pour acheter un peu de matériel et j’ai commencé à fabriquer des chaussures. » a-t-il poursuivi.
Placide Nshimirimana ajoute qu’il a eu la chance d’être retenus au concours des projets des jeunes organisé par le Programme d’Autonomisation Économique et d’Emplois des Jeunes (PAEEJ) : « J’ai eu la chance d’être soutenu par le PAEEJ qui m’a accordé onze millions (11 000 000 Fbu) pour pouvoir mener à bien mon projet. »
NSHIMIRIMANA Placide précise qu’il a commandé les machines à l'extérieur, et il a cherché un endroit où travailler. Pour le moment, il a engagé quatre personnes qui travaillent à temps plein pour l'aider. Il a affirmé que ce métier lui est rentable, car il parvient à satisfaire ses besoins, il a aussi des unités de fabrication dans les communes de Gitega et Giheta, des points de vente au marché central de Gitega et en Mairie de Bujumbura où il vend ses produits finis. Cela lui fait connaître et booster ses ventes.
Malgré les défis, il veut agrandir son entreprise et avoir des employés suffisants, mais il lui faut des moyens énormes, car il doit les initier d'abord comment travailler pour avoir une qualification en la matière.
NSHIMIRIMANA Placide, signale qu'il a déjà formé ce métier à pas mal de jeunes avec le soutien du PAEEJ. S'il reçoit un appui supplémentaire, il souhaite multiplier des machines pour augmenter la production et étendre le marché. Il a également besoin des formations supplémentaires à l’étranger pour améliorer les connaissances et les innovations techniques qui lui permettront de produire à grande échelle et de devenir compétitif sur le marché interieur et extérieur.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné