Dans son allocution, Gérard Nibigira a exprimé sa gratitude envers les conseillers sortants pour leur franche collaboration, tout en leur souhaitant plein succès dans leurs projets à venir. Il les a encouragés à rester des modèles pour leurs successeurs et à partager leur expérience chaque fois que possible.
S'adressant aux nouveaux conseillers, il leur a souhaité la bienvenue et les a appelés à travailler avec dévotion et engagement, dans l’intérêt de tous les citoyens. Il a souligné l’importance de la collaboration, de l’unité et d’une approche prospective pour relever les défis qui les attendent.
Le cabinet du gouverneur a insisté sur la nécessité de promouvoir le développement dans tous les secteurs social, juridique et économique en adoptant des stratégies efficaces et adaptées. Il a enfin invité les nouveaux conseillers à unir leurs efforts pour contribuer au développement harmonieux de la province de Gitega.
HAVUGIYAREMYE Dieudonne
]]>Le Gouverneur a souligné l’urgence d’accélérer le développement de la province, conformément aux orientations du Chef de l’État. Il a insisté sur le respect de la hiérarchie et la nécessité de veiller au bien-être de la population.
Il a exhorté les nouveaux responsables à agir en véritables "bons pères de famille", à faire preuve de conscience professionnelle, et à rester proches des citoyens pour mieux cerner leurs préoccupations, rappelant que cette proximité constitue la pierre angulaire de leur mission.
S’adressant aux administrateurs communaux, le Gouverneur leur a rappelé qu’ils sont les représentants directs du Chef de l’État dans leurs circonscriptions. À ce titre, ils doivent assurer un suivi rigoureux des activités gouvernementales sur le terrain. Il a précisé que tous les rapports des services communaux doivent désormais transiter par leurs bureaux.
Par ailleurs, il leur a demandé de mettre en place des comités de développement jusqu’au niveau des collines, afin d’identifier les besoins fondamentaux de la population.
Concernant les infrastructures restées inexploitées malgré les investissements engagés, le Gouverneur a recommandé d’identifier des coopératives locales capables de les valoriser efficacement, afin de contribuer au développement économique de la province.
Liboire Bigirimana a mis un accent particulier sur la lutte contre le commerce illicite, appelant au strict respect des prix officiels fixés par l’État. Il a insisté pour que cela se fasse dans l’équité et sans favoritisme.
Enfin, le Gouverneur BIGIRIMANA a appelé les responsables administratifs à assurer une gestion rigoureuse des ressources économiques disponibles dans leurs communes, et à identifier les acteurs économiques locaux afin de permettre à l’État d’en tirer un meilleur profit pour le bien de la communauté.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
]]>L’objectif dudit atelier est de Renforcer les synergies intersectorielles pour une gestion concertée des urgences sanitaires, Optimiser l’utilisation des outils d’évaluation existants tels que le RSI, le JEE (Joint External Evaluation), le SPAR (State Party Self-Assessment Annual Reporting) et le PVS (Performance of Veterinary Services), Élaborer une feuille de route nationale intégrée pour opérationnaliser efficacement l’approche One Health.
Dans son mot d’accueil, le cabinet du Gouverneur de Gitega, M. Nibigira Gérard, a salué l’organisation de cet atelier, soulignant qu’il intervient à un moment opportun, alors que le pays s’oriente vers la vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. Il a remercié les ministères impliqués pour cette collaboration intersectorielle renforcée.
Dr Désiré Ntakirutimana, Directeur en charge de la Santé Animale au MINEAGRIE, a réaffirmé l’engagement ferme de son ministère à œuvrer pour une sécurité alimentaire et sanitaire durable. Il a souligné l’importance de mettre en place une plateforme nationale de concertation technique One Health, dans les plus brefs délais.
Le ministère de l’Environnement s’est, de son côté, engagé à ne ménager aucun effort pour soutenir cette approche collaborative, notamment dans la lutte contre les zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’homme), comme cela a été observé lors de récentes épidémies.
Le Dr Xavier Crespin, représentant de l’OMS au Burundi, a salué cette initiative, qualifiant le gouvernement burundais d’acteur engagé dans la gouvernance sanitaire mondiale. Il a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques à soutenir l’instauration d’un mécanisme de coordination One Health.
Pour sa part, le Secrétaire permanent au ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, M. Olivier Nijimbere, a insisté sur le fait que plus de 75 % des maladies infectieuses émergentes chez l’homme proviennent des animaux. Cela rend indispensable une action conjointe et planifiée, permettant de prévenir, détecter et répondre efficacement aux épidémies. Il a appelé à une mutualisation des efforts entre les ministères concernés afin de construire un système de santé résilient et prêt à affronter les défis sanitaires de demain.
Signalons que lors de cet atelier de cinq jours, les participants vont se focaliser sur l’identification des forces, faiblesses et lacunes afin de renforcer la coordination intersectorielle, selon l’approche "Une Seule Santé", essentielle pour faire face au défi sanitaire actuel et futur.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
]]>Articulée autour de cinq disciplines ,le dessin, le théâtre et la comédie, la poésie, les chansons et les danses cette compétition visait à valoriser les aptitudes des jeunes tout en encourageant chacun à devenir un acteur clé du progrès futur du pays. Parmi les 129 participants inscrits dans la province de Gitega, 68 ont été retenus pour prendre part à cette édition.
Lors de son intervention, Mr. Samuel Ndayiragije, président du Réseau de la Diaspora Burundaise, a souligné que l’objectif de l’organisation est d’impulser une transformation durable au sein de chaque citoyen burundais, qu’il soit dans le pays ou à l’étranger.
Selon lui, « tout Burundais qui aime sa patrie doit changer ses habitudes et s’impliquer activement dans l’intérêt général. » Il a également invité la population à adopter de nouvelles manières d’agir et de penser, en insistant sur le rôle central des idées innovantes pour concrétiser cette vision de développement du Burundi.
Le gouverneur de Gitega, Mr. Liboire Bigirimana, a exprimé sa satisfaction de voir que les membres de la diaspora suivent de près les avancées du pays. Il a rappelé que « la quête du progrès n’écarte personne », précisant que toute personne animée d’un esprit patriotique est la bienvenue et encouragée.
Il a salué le sens de responsabilité et l’implication de la Diaspora burundaise, mettant en valeur son patriotisme ainsi que son apport concret à l’évolution nationale. Il les a également conviés à soutenir des projets locaux dans la province, en garantissant, le cas échéant, l’attribution d’espaces pour faciliter leur implantation.
D’après lui, l’injection de trente millions de francs burundais à travers cette initiative représente un apport significatif destiné à renforcer des actions durables en faveur du développement de la province Gitega.
Il a exhorté les gagnants de ce concours à utiliser les ressources perçues avec rigueur, en lançant des activités génératrices de revenus capables de soutenir leurs foyers et de contribuer à la prospérité du pays. « Les sommes allouées ne sont pas destinées à des dépenses superflues. Il s’agit d’un capital, pas d’une gratification à gaspiller », a-t-il insisté.
Signalons que la cérémonie s’est clôturée par la remise des prix aux trois meilleurs candidats de chacune des cinq disciplines. Le premier prix s’élevait à trois millions de francs burundais, le deuxième à deux millions, et le troisième à un million.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
]]>Les lauréats ont reçu des prix composés de kits scolaires, de seaux, de savons et de sacs à dos. Cette initiative vise à encourager les jeunes scolarisés à s’investir davantage dans leurs études et à cultiver l’excellence.
Afin de garantir la rigueur et la pertinence de l’évaluation, une équipe d’enseignants a été mobilisée pour poser aux participants des questions directement liées aux matières enseignées au secondaire. Les élèves ont également été interrogés sur des thèmes relatifs à la vie sociale, économique et civique du pays, dans le but d’élargir leur culture générale et leur conscience citoyenne.
Cléophas Kantungeko, délégué pour représenter l’ADCI lors de la cérémonie, a souligné que ce concours marque le début d’un engagement durable pour la jeunesse d’Itaba, visant à former des citoyens actifs et capables de mener des projets.
Ndayiozeye Jean Bosco, directeur communal de l’éducation à Itaba, a salué cette initiative, affirmant qu’elle renforce la motivation des élèves et contribue à améliorer leur rendement. Il a aussi appelé les natifs de la commune à renforcer leur soutien, surtout depuis l’agrandissement administratif de la commune.
« Ces actions inspirent nos jeunes. Il est important que tous les enfants de la commune puissent bénéficier de ce type d’encouragement. »
Les élèves primés, quant à eux, se sont dits fiers et motivés.
Deux d’entre eux, Cimpaye Odette et Nijimbere Prosper, ont confié avoir redoublé d’efforts dès l’annonce du concours, dans l’espoir d’être sélectionnés. Ils ont exprimé le souhait que ce genre d’activité se poursuive, car elle leur permet non seulement de réviser, mais aussi de gagner en confiance.
Pour conclure, Cléophas Kantungeko a remercié l’association Agir Là-Bas 49 pour son accompagnement fidèle :
« Grâce à ce partenariat, les jeunes d’Itaba peuvent croire en leurs rêves. »
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
]]>Prenant la parole, le Dr Éric Manirakiza, Directeur de l’Hôpital Régional de Gitega, a souligné la pertinence de cette initiative dans un contexte où le besoin en soins chirurgicaux spécialisés se fait cruellement sentir. Il a salué l’arrivée des médecins tanzaniens au « moment opportun », affirmant que « le manque de médecins qualifiés est un problème évident » au Burundi.« Cette coopération médicale arrive à point nommé. Elle permet de rapprocher les citoyens des soins dont ils ont besoin, sans devoir parcourir des distances ou mobiliser des moyens qu’ils n’ont pas », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Hôpital Benjamin Mkapa, quant à lui, a affirmé la volonté de son établissement de soutenir durablement le Burundi et tous les pays voisins. Il a souligné que cette opération ne devait pas être perçue comme un simple événement ponctuel, mais comme un point de départ vers un partenariat structuré, durable et institutionnalisé.
Le gouverneur de Gitega, Liboire, a salué l’amitié entre le Burundi et la Tanzanie et a encouragé la poursuite de cette collaboration. Il a remercié les médecins tanzaniens pour avoir rapproché les soins spécialisés des populations locales, évitant ainsi des déplacements coûteux à l’étranger. Il a également remercié le président pour avoir accordé la priorité à la santé de la population, rappelant que le pays ne pourra atteindre l'objectif 2040-2060 sans une bonne santé des Burundais.
Il a demandé que l’Hôpital Benjamin Mkapa continue d’aider l’Hôpital Régional de Gitega en lui fournissant ces médecins spécialistes afin de raccourcir le parcours des patients et d’améliorer les compétences des Burundais, car la santé est le pilier du développement. Il a plaidé pour que ce type de partenariat se poursuive dans le temps, afin de répondre durablement aux besoins de la population.
L’ambassadeur de Tanzanie au Burundi, Gelasius Byakanwe, a rappelé que cette initiative constitue une nouvelle page dans l’histoire de la coopération entre le Burundi et la Tanzanie. Une coopération désormais renforcée par des liens médicaux, humains et diplomatiques. Transmettant un message de la Présidente tanzanienne, Suluhu Samia, il a invité les Burundais à considérer Dodoma, siège de l’Hôpital Benjamin Mkapa, comme un centre médical régional spécialisé et facilement accessible.« Il n’est plus nécessaire d’aller loin pour se faire soigner quand une solution existe tout près », a-t-il insisté. Il a annoncé que les frais de formation d’un médecin de l’Hôpital Régional de Gitega à l’Hôpital Benjamin Mkapa seraient entièrement pris en charge par l’ambassade.
Dans son allocution, la ministre Baradahana a exprimé sa gratitude envers le gouvernement tanzanien et l’Hôpital Benjamin Mkapa pour cette initiative. Elle a notamment mentionné plusieurs mécanismes essentiels : la Carte d’Assistance Médicale (CAM), la Mutuelle de la Fonction Publique (MFP), la gratuité des soins pour les indigents, les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans, ainsi que la couverture médicale des retraités
« Ces dispositifs traduisent l'engagement du Gouvernement pour la justice sociale et la solidarité nationale », a-t-elle souligné, tout en insistant sur la nécessité de soutenir de telles campagnes par des actions concrètes et une coopération internationale efficace.
Dans la province de Gitega, environ 800 personnes se sont inscrites pour le traitement. Le lundi 14 juillet 2025, 130 personnes ont été traitées. Ce 15 juillet, 200 personnes étaient attendues pour être accueillies.
Signalons que la campagne est soutenue par la CRDB Bank, partenaire financier clé dans la mise en œuvre des soins et dans la lutte contre les maladies. Et d’ajouter qu’elle se déroule en deux phases médicales : la première, du 14 au 18 juillet 2025 à l’Hôpital Régional de Gitega, puis elle se poursuivra du 21 au 25 juillet à l’Hôpital Prince Régent Charles. Elle portera sur plusieurs spécialités, notamment la chirurgie générale et pédiatrique, la gynécologie-obstétrique, l’ophtalmologie et la cardiologie.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
]]>Cette séance de vulgarisation a porté sur une étude anthropologique consacrée aux croyances et pratiques traditionnelles qui freinent l’entrepreneuriat inclusif et la transformation économique au Burundi.
Hassan Kibeya, représentant du PAEEJ, a souligné que l’étude, menée dans des zones à forte tradition du Burundi, met en évidence une double réalité : si les croyances traditionnelles constituent un pilier de l'identité burundaise, elles peuvent aussi devenir un frein à l’innovation, restreindre l’accès aux opportunités économiques et marginaliser certains groupes, notamment les femmes et les jeunes.
L’assistant du ministre chargé de la Jeunesse Hussein Ndagije a confirmé que ces croyances et pratiques traditionnelles continuent d’entraver l’émergence d’un entrepreneuriat véritablement inclusif et freinent la dynamique de transformation économique du pays.
Selon lui, bien que ces pratiques aient contribué à façonner l’histoire, l’unité et la résilience du Burundi, elles constituent aujourd’hui un obstacle à l’épanouissement économique. Il a particulièrement insisté sur leur impact négatif sur le potentiel entrepreneurial des jeunes, et surtout des femmes, dont la participation à la vie économique reste limitée.
« Le Burundi possède une jeunesse talentueuse qui, en libérant son énergie créatrice, peut bâtir une économie inclusive, où l’unité nationale rime avec prospérité », a-t-il affirmé.
Il a salué la qualité et le courage de l’étude, qui ose aborder de façon lucide un aspect souvent tabou, mais fondamental, du système entrepreneurial burundais. Certaines normes sociales continuent, en effet, de restreindre la participation des femmes à l’entrepreneuriat. Il devient donc impératif de reconsidérer ces influences culturelles, afin de valoriser l’héritage traditionnel tout en offrant aux jeunes les moyens de réussir dans un monde en constante mutation.
Conscient du potentiel immense de sa jeunesse, le gouvernement du Burundi a déjà initié des partenariats avec divers acteurs techniques et financiers pour développer des programmes d’accompagnement et d’appui. Des structures telles que le PAEEJ, la BIJE (Banque d’Investissement pour les Jeunes Entrepreneurs) et le BIDF (Banque d’Investissement pour le Développement Féminin), en sont des exemples concrets.
L’entrepreneuriat des jeunes est aujourd’hui considéré comme un levier stratégique de transformation économique. Il favorise l’innovation, la création d’emplois, la réduction des inégalités et renforce la résilience du pays. Pourtant, sa pleine expression, notamment dans sa dimension inclusive, reste confrontée à des obstacles invisibles mais puissants, ancrés dans les mentalités.
Hussein Ndagije les a encouragés à devenir les bâtisseurs du Burundi de demain
« Vous n’êtes pas le problème, vous êtes la solution », les invitant à devenir les artisans d’une transformation culturelle, en montrant l’exemple sans renier leurs racines.
Enfin, il a exhorté les communautés à transformer les coutumes en leviers de développement, afin que le Burundi devienne une nation où tradition et modernité se complètent harmonieusement.« La jeunesse en est la force motrice », a-t-il conclu.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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Le représentant du ministère en charge de la Jeunesse au Burundi qui a rehaussé la présence à cette rencontre a encouragé le PAEEJ pour cette initiative de faire l’échange d’expérience. Il a invité les deux parties à partager les défis et les réussites pour en tirer une leçon.
Désiré Manirakiza, coordonnateur national du PAEEJ dit :« ce n’est pas la première fois que nous recevons une délégation étrangère ». Il ajoute que cette visite confirme l’engagement continu du Burundi dans le partage d’expériences et la coopération régionale. De plus cette initiative illustre également un impact plus large du PAEEJ, surtout en termes de stabilisation sociale, et s’inscrit dans la continuité des actions ayant contribué au bon déroulement des récentes élections dans le pays.
M. Manirakiza a accordé la réussite de ce programme à son initiateur, S.E le président de la République du Burundi, récemment désigné « champion de la jeunesse africaine » par ses pairs. Il a encouragé les autres États africains à s’inspirer de ce modèle pour relever les défis auxquels sont confrontées leurs jeunes .
"L'OIM ayant un mandat de connecter les pays, elle a donc organisé cette visite pour un échange d'expérience mutuelle qui permettra de renforcer les capacités des Djiboutiens et burundais, mais aussi de favoriser une harmonisation des méthodes de formation dans la région ." précise Désiré MANIRAKIZA.
Bander Mohamed, responsable partenariat(Ministère de la fonction publique) en république de Djibouti fait savoir : « Nous faisons face aux mêmes problématiques . Nous venons aussi puiser dans l’expérience du Burundi afin d' adapter ces acquis au contexte djiboutien. »
EMANUELA MUSCALA, la cheffe de Mission OIM au Burundi, quant à elle, évoque l’impact systémique de l’entrepreneuriat sur la réduction des risques migratoires, elle estime que l’expérience du Burundi constitue une base solide pour soutenir les efforts dans la région .
Elle a signalé que l’OIM a un mandat de connecter les pays pour qu’ils partagent leurs réussites, mais aussi leurs défis. Cet échange illustre parfaitement une double mission dont le renforcement de l’employabilité des jeunes, facteur clé de réduction de la vulnérabilité et la création d’une dynamique d’apprentissage mutuel, motrice d’innovation.
HAVUGIYAREMYE Dieudonné
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